Bienvenue sur ces rivages oniriques !

Bienvenue sur ces rivages oniriques !

Rivages oniriques est un blog consacré aux cultures de l’Imaginaire (fantasy, fantastique, science-fiction) et aux cultures de genre (historique, thriller, épouvante…).

Vous y trouverez donc de nombreuses chroniques littéraires, mais aussi des critiques de films, de séries télévisées, d’expositions… et bien d’autres choses encore, toutes liées, de près ou de loin, à ces genres qui nous font rêver, vibrer, cauchemarder, et nous aventurer loin du territoire familier de notre quotidien.

Nous espérons que vous serez nombreux à nous rendre visite.

Et, surtout, n’hésitez pas à laisser une trace de votre passage, à donner vous-mêmes vos avis ou vos conseils de lecture, de visionnage, d’écoute ou d’incursion…

Très bonne visite !

mercredi 7 décembre 2016

Suicide Squad 

film réalisé par David Ayer


Résumé :
Après la disparition de Superman, le monde a besoin d’un nouveau sauveur.
Et Amanda Waller, agent secret retorse du gouvernement américain, a une façon très peu catholique de remédier à la question. Elle réunit les plus dangereux criminels de Gotham City et les oblige à se mettre au service de la sécurité nationale en dépit de leurs intérêts personnels. Elle appelle cette unité d’élite la « Force Spéciale X ». Eux se voient plutôt comme la « Suicide Squad »…
Même les supervilains ont une faiblesse qui peut être exploitée, pense l’agent Waller. Mais est-ce suffisant pour les contrôler ?


Critique (attention, spoilers) :
Suicide Squad, c’est Avengers en version very bad guy !
On y retrouve aussi un peu de l’ambiance malsaine et borderline de Sin City, en beaucoup plus édulcoré, ce qui rend « l’escadron de la mort » de DC Comics plus accessible au grand public. L’humour y est moins noir et plus léger, mais les deux films partagent la même attention portée à l’esthétique et le même goût pour les images époustouflantes.
Certes, l’intrigue est cousue de fil blanc. Cependant, les personnages ont une réelle profondeur. Suicide Squad met en scène des antihéros comme on les aime, aux talents hors du commun mais aux défauts tout ce qu’il y a de plus humains. Chacun a son talon d’Achille qui le rend particulièrement attachant. Les « méchantes », Harley Quinn et l’Enchanteresse, sont hyper canons et super badass
Mais la véritable méchante du film est, contre toute attente, Amanda Waller. Cette femme d’apparence bien éduquée est une version plus obscure du personnage de Nick Fury, joué par Samuel L. Jackson, dans Avengers. Car, sans l’arrogance et la soif de pouvoir de cette femme, il n’y aurait pas de catastrophe, et tout simplement pas de film… Une parabole de l’action de nos chefs d’État qui jouent aux seigneurs de guerre et provoquent des conflits un peu partout dans le monde en fabriquant les terroristes de demain ?
Certains trouveront la présentation des personnages un peu longue, mais elle fait aussi tout le sel de ce long-métrage survitaminé, qui repose entièrement sur l’affrontement de ces différentes personnalités aux talents multiples et aux intérêts divergents.
Ce film est un festival d’humour, de violence et de bonnes… pardon ! de mauvaises actions, que je recommande à tous les fans de superhéros… et aux autres !
Superman est mort ? Vive Supermen !