Hansel et Gretel – Whitch Hunters
film réalisé par Tommy Wirkola
Résumé :
Hansel
et Gretel, deux petits enfants perdus dans les bois, tombent pour leur plus
grand malheur (et pour notre plus grand plaisir) sur une maison en pain d’épice
habitée par une méchante sorcière cannibale. Tout le monde connaît cette
histoire… Vraiment ? Ce que le conte ne nous dit pas, c’est ce que ces
enfants sont devenus après. Avouez que l’expérience est traumatisante, de
celles qui vous façonnent les plus grands héros… ou les plus grands
psychopathes ! Évidemment, Hansel et Gretel font partie de la première
catégorie. Ayant atteint l’âge adulte, les inséparables sont devenus
mercenaires. Leur spécialité ? La chasse aux sorcières. Leurs
outils ? Une incroyable panoplie de gadgets tous plus anachroniques les
uns que les autres ! Leur atout ? Les liens du sang.
Critique (attention, spoilers) :
Lorsqu’on
va voir ce genre de films au cinéma, c’est souvent parce qu’on en est fan. Ce
qui ne veut pas dire qu’on peut avaler n’importe quoi. Si, si, je vous assure.
Prenez Van Helsing, par exemple. J’ai
frôlé de très près l’indigestion. Et, pourtant, il partait avec un bon
atout : Hugh Jackman ! Miam ! Et puis, finalement, non. Trop de
sucre tue le sucre (demandez à Hansel ce qu’il en pense…). Alors qu’avec cette
réécriture cinématographique du conte des frères Grimm, signée Tommy
Wirkola, je n’ai pas boudé mon plaisir !
L’ambiance
est déjantée, les scènes d’action sont punchy, les acteurs ne se prennent pas
au sérieux (Hansel et Gretel se font botter les fesses plus souvent qu’à leur
tour) et le choc des cultures, entre le cadre intemporel des contes mais
pseudo-historique des forêts allemandes du xixe
siècle et les gadgets modernes revus à la mode de l’Ancien Régime (seringues à
injection d’insuline pour les diabétiques, défibrillateurs, ou encore pièges en
fils tendus entre les arbres, ressemblant à s’y méprendre aux lasers du premier
film Resident Evil), est
particulièrement savoureux. Seuls petits bémols : les scènes de vol des
sorcières piquent un peu les yeux (m’est avis qu’il y a un petit fond vert qui
se cache quelque part…) et le maquillage de ces adoratrices du diable, vu d’un
peu trop près, fait penser au clown de cirque de notre enfance (enfin, il y en
a que les clowns effraient… réminiscence de Ça ?).
Mais le résultat reste somme toute tout à fait correct.
En
bref, si ce soir vous voulez regarder une tragédie grecque, une histoire
d’amour impossible sur fond de fresque historique, ou bien un drame humain débordant
de réflexion sur l’actualité de nos sociétés, ce n’est peut-être pas le bon
choix. Mais si vous voulez passer un bon moment sans prise de tête après une
dure journée de travail… Alors, préparez-vous à une chasse aux sorcières
endiablée !
Morale
de l’histoire :
« Ne jamais rentrer dans une maison en sucreries. » (Hansel)
On vous
aura prévenus !
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