Bienvenue sur ces rivages oniriques !

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Rivages oniriques est un blog consacré aux cultures de l’Imaginaire (fantasy, fantastique, science-fiction) et aux cultures de genre (historique, thriller, épouvante…).

Vous y trouverez donc de nombreuses chroniques littéraires, mais aussi des critiques de films, de séries télévisées, d’expositions… et bien d’autres choses encore, toutes liées, de près ou de loin, à ces genres qui nous font rêver, vibrer, cauchemarder, et nous aventurer loin du territoire familier de notre quotidien.

Nous espérons que vous serez nombreux à nous rendre visite.

Et, surtout, n’hésitez pas à laisser une trace de votre passage, à donner vous-mêmes vos avis ou vos conseils de lecture, de visionnage, d’écoute ou d’incursion…

Très bonne visite !

samedi 26 avril 2014


Skully Fourbery tome 1
de Derek Landy (Gallimard jeunesse)

Résumé :
À l’enterrement de son oncle (un romancier d’horreur à succès), Stephanie Edgley fait la rencontre d’un bien curieux personnage qui s’avère être en fait… un squelette. D’abord réticent, Skully Fourbery, détective et mage de son état, va finalement aider Stephanie à dévoiler le mystère qui entoure la mort de son oncle. Le squelette va alors entraîner la jeune fille dans un univers de magie où les méchants sont très méchants et les gentils… pas toujours ce qu’ils paraissent être !

 

Critique (attention, spoilers) :
Voici ma critique, en quelques mots : de très bonnes idées assez mal exploitées. Si vous souhaitez lire ce roman afin de bâtir votre propre opinion (ce que je vous encouragerai toujours à faire… aussi argumentée soit une critique, elle est forcément en partie subjective), je vous conseille de vous arrêter là afin d’éviter d’être spoilé.
Pour les autres, je poursuis.
Particulièrement séduite par l’idée de départ, je me suis pourtant vite ennuyée. L’intrigue en soi n’est pas en cause, bien qu’elle ne brille pas par son originalité. Comme de nombreux romans de fantasy, l’univers repose en grande partie sur un folklore vu et revu (trolls gardiens de pont, vampires, revenants…), mais, là encore, ce n’est pas ce qui m’a posé problème, puisque beaucoup de livres employant des clichés que l’on pourrait penser usés jusqu’à la trame parviennent à nous faire passer de très bons moments. En effet, certains écrivains apportent aux stéréotypes une touche tellement personnelle qu’ils finissent par enrichir le genre d’un élément nouveau et original.
Non, ce qui m’a vraiment déplu, c’est le duo mal dosé (à mon humble avis) formé par Skully Fourbery et Stephanie. En se basant sur le titre du livre, Skully Fourbery, on pourrait s’attendre à ce que l’action soit centrée sur le personnage du squelette. Mais ce dernier n’est finalement qu’un adorable animal de compagnie pour Stephanie, la véritable héroïne, qui le mène par le bout du nez.
Chaque fois que l’action exigerait un héros peu ordinaire (disons, tout à fait par hasard, un squelette animé, détective et magicien expérimenté…), la narration braque ses projecteurs sur le rôle joué par Stephanie, une adolescente de 12 ans, qui ne se démarque que par sa banalité. Enfin, presque. Car, dans les scènes d’action, la bougresse fait preuve de tous les talents de Lara Croft et d’Ethan Hunt (Mission impossible) réunis, sans que l’auteur prenne la peine de justifier ces étranges capacités… ce qui donne lieu à un tas de situations qui ont dépassé les limites de ma suspension de l’incrédulité !
Tout porte à croire que l’auteur a voulu surfer sur la mégavague Harry Potter… mais n’est pas J.K. Rowling qui veut.

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